Promenade perdue (Libre)

Ewen se "promenait" tranquillement dans les ruelles, comme à son habitude. Son caractère solitaire le fesait en effet rester à l'écart de la foulle, et il évitait soigneusement la place du marché, qui grouillait de monde.

Poussant un soupir résignés, il bifurca a plusieurs reprise et se rendit compte après coup qu'il s'était perdue. La tête froide, il décida de retourner sur ses pas et de retourner à son appartement pour s'allonger un petit moment.

Seul problème, c'est qu'une panique froide se glissait traitreusement dans son corps, et le fit marcher plus vite sans savoir ou il allait exactement. Résultat, il se retrouva encore plus perdu que la dernière fois.

Son sang cognant à ses tempes, il finit par s'arreter dans une ruelle, et reprit son souffle et son calme. Tremblant de tout son corps, il se forçat à calmer les battements de son coeur, et se remit tranquillement en marche, sentant tout de même un mal de crane se propager dans ses tempes.

Biffurcant une nouvelle fois, il tomba nez à nez avec un autre garçon. Ewen se tut et le regarda doucement de ses yeux bleus foncés, laissant un silence assez pesant s'installer...

Sei attendait, il attendait, encore... encore... C'était trop long. Il ne voyait personne a qui demander et c'était ce qu'il avait décider depuis un moment. Un petit moment, très faible moment qu'il abandonna asser vite en ne voyant personne s'arrêter ou plutôt passer. Cela commenca a faire encore plus paniquer Sei, mais il du se forcer pour se calmer. Il hésita un moment entre continuer ou encore rester ici un moment. Il fit alors un pas en avant, mais il n'alla pas plus loin. Pourquoi? Parce que quelqu'un vennait d'arriver droit devant lui et cela lui fit la plus grand peur de sa vie. Sei eut un sursaut et faillit échapper tout ce qu'il tennait. Il serra ses choses qu'il tennait contre lui le temps que son coeur arrête de battre aussi fort. Après s'être calmer, Sei soupira de soulagement et vérifia toute ses choses. Quand il fut assurer que ses choses étaient bien il se tourna vers l'autre garcon devant lui. La seule chose qui passa dans l'esprit de Sei à dire fut:

Bonjour...

L'autre garçon avait sursauté quand il était apparut devant lui. Sans doute qu'il ne s'attendait pas à voir arriver quelqu'un comme ça. Il faut dire que très peu de gens osaient se balader dans les rues, pour un motif indéterminé...

Bonjour...

La tête de notre solitaire taciturne lui faisait très très mal, et c'est avec effort qu'il répondit :

-Bonjour.

S'adossant contre le mur le plus proche, il demanda :

-Excuse-moi si je te dérange, mais est-ce que tu sais ou se trouve la sortie de ses rues vers le marché ? Je crois que je suis un peu perdu...

Pas qu'un peu, ça c'est sûr ! Evidement, quand on n'a ni sens de l'orientation ni carte ou boussole, on est un peu mal barre. Alors quand on a une migraine atroce, imaginer l'enfer que ce doit être quand on est paumé au milieu de nulle part !
Quoi qu'il en soit, notre petit breton n'avait pas l'air dans son assiette. Mais ça pouvait ce comprendre : la perte de son frère ainsi que celle de sa liberté l'avait profondément éprouvé.
Frissonant de plus en plus des pieds à la tête, Ewen releva la tête et dit d'une voix blafarde :

-Désolé de t'attirer des ennuis... Je m'appelle Ewen...

Sei resta pendant un moment sans rien dire. C'était un faible silence qui s'était former après que Sei ait dit la seul chose qui lui était passer a l'esprit. Sei fut alors content quand l'autre garcon lui répondit la même chose, Sei sourit alors au garcon. Il était asser content. Pourtant son sourire se figea un peu quand il entendit la deuxième phrase du garcon. Ho! Alors là... C'était un gros problème... même un très gros problème... Il ne savait même pas où il était! Sei commenca alors a se mordiller nerveusement la lèvre et réfléchit. Il réfléchit pendant un long moment en regarant toujours l'autre jeune homme. Jeune homme qui était adosser contre un mur. En plus il ne semblait pas très bien. Sei l'écouta encore et finit par dire d'un ton doux:

Tu ne m'attires pas d'ennui! Et je m'appele Sei! Mais... désoler... Je suis... moi même perdu...

Sei le regarda sans rien dire, mais il semblait un peu géné. Il lui sourit ete dit :

Tu ne m'attires pas d'ennui! Et je m'appele Sei! Mais... désoler... Je suis... moi même perdu...

Youpi, vive les perdus ! Non, plus sérieusement, s'ils étaient tout les deux paumés, ils étaient vraiment mal partis. Un mince sourire réussit à se faufiler sur le visage livide d'Ewen. Bon, eh bien, sa migraine n'était pas la seule qui le faisait souffrir intérieurement.
Donc soit il était malade, soit c'était à cause de son cerveau que son corps se trouvait dans cet état. Entendez par là que son corps réagit très mal à son enfermement, et ça, c'était pas du pipeau.
Bon, il était pas mourant, juste un peu malade. Mais il fallait qu'ils trouvent une sortie, sinon, ils couraient au devant de graves ennuis.

Les bruits du marché ne semblait pas aussi loin que cela. Et d'ailleur, deux hommes passablement chargés en revenait. Lorsqu'Ewen leur demanda la sortie du labyrinthe, ils la lui donnèrent sans rechigner. Sans doute un reste de solidarité humainre qui liait les habitants...
Se redressant péniblement, il réussit à aller à côté de Sei, et il dit :

-On y vas ?

Sei essayait de garder sont sourire, mais c'était plutôt difficile quand on était un peu trop perdu comme ca. Il voulait retourner a l'appartement, mais il aurait mieux aimer sortire d'ici qu'y rester. Sei regarda alors le garcon et le trouva pâle. Et pas qu'un peu... Sei était tellement perdu dans ses pensée et question sur l'autre jeune garcon qu'il entendait a peine le bruit autour de lui. Il se disait que le garcon dont il ne connaissait pas le nom devait être malade ou avoir une fièvre peut-être ou peut-être pas aussi pire que ca. Il fut tiré de ses pensées quand il vit deux hommes passés chargés. Sei ouvrit la bouche et se reprit. Ils étaient si proche que ca? Sei regarda l'autre demander aux deux autres comment s'en aller. Ils lui répondirent et Sei fut content. Il se sentait un peu mieux et surout plus rassuré. Sei le regarda alors se redresser péniblement et s'inquièta un peu pour lui, mais il l'écouta. Sei souritalors et li répondit:

Oui!

Il était content et voulait au plus vite quitter ces ruelles. Il se mit a marcher en s'assurant que l'autre garcon le suivait. Il ne voulait pas le perdre en cours de route...

Oui !

Ewen et Sei partirent donc en direction du marché. Seulement, le petit breton voyait flou, et il n'était pas rare qu'il bute sur la chaussé assez mal faite. Il parvint tout de même à rester à la hauteur de son compagnon, qui le surveillait du coin de l'oeil.
Et il vallait mieux ! Ewen ne voyait maintenant quasiment rien, à part une sorte de brouillard marron. Ses jambes finirent par trembler, et finalement, Ewen sentit son corps le lacher, et il tomba la tête la première sur les pavés.
Essayant de se relever, il n'y arriva pas, et fini par s'évanouir complètement. Son visage exprimait une souffrance pas du tout légère, et il transpirait comme s'était pas permit. Il ne restait plus pour lui qu'a attendre de revenir à lui...

[dsl, c'est court T-T]

La douleur lancinante qui perçait le crâne d'Ewen lui donnait une fièvre de cheval, et il tremblait de tout son corps contre Sei. Il ne voyait absolument rien, même lorsqu'il réussit à ouvrir un petit peu les yeux.
La douleur était telle que des larmes coulèrent de son visage, pour venir se perdre dans le col en fourure de son manteau.
Ewen avait donc les yeux ouvert, mais il était toujours inconscient. Il avait l'impression de tomber dans un trou noir sans fin, et des images lui vinrent aux yeux. Il revit son enfance, sa fuite, et enfin la mort de son frère. Poussant un léger cri de souffrance et de douleur, le petit breton se raidit.

Au bout de quelques minutes, la douleur devint moins violente, et le breton commençait petit à petit à reprendre conscience. Il vit d'abbord le mur, puis il vit Sei. Il essaya de parler, mais la douleur le fit taire, et le fit encore un peu pleurer.
Ewen savait très bien qu'il n'en pouvait plus, et il laissa libre court à son désespoir. Ses larmes coulèrent de plus en plus, et finalement, lorsqu'elles finirent par ne plus pouvoir couler, notre petit breton plongea dans un étrange sommeil sans rêve, à la limite du coma...

Ewen ne sentait plus rien, sinon la douleur que lui procurait sa migraine d'enfer. Tous ses sens étaient partit au loin, et il n'entendait absolument pas Sei essayer d'arreter des personnes qui passaient par là. Il ne sentit pas non plus que son nouvel ami essayait de le porter, et qu'il avait du mal à le faire, même si Ewen était plutôt léger.
Son long sommeil ne lui permettait malheureusement pas d'oublier la douleur, mais de moins la sentir, comme si son corps s'était mit en veille momentannée pour lui éviter de souffrir encore plus. Son manteau gardait sa chaleur corporelle, l'empêchant de fuir lui du corps du jeune breton, afin qu'il n'attrape pas en plus un coup de froid.
Le temps s'était arrêter pour le cerveau d'Ewen, qui avait la respiration, certe faible, mais calme...

[gomen pour la longueur, pas terrible T-T]